Ingress
Lancé en 2012 sur Android, puis en 2014 sur iOS, Ingress propose aux joueurs du monde entier de s'affronter en deux clans : d'un côté les Eclairés et, de l'autre, les Résistants. L'un des principaux objectifs du jeu est de prendre le contrôle de portails qui sont localisés dans le monde réel, sur une carte basée sur Google Maps.
Ingress a été téléchargé plus de 10 millions de fois depuis sa mise en ligne, et dispose aujourd'hui d'une communauté solide, dynamisée par de nombreuses initiatives de Google.
Ils sont une bonne quinzaine, à arpenter le parc des Tuileries, à Paris, le nez collé sur leur smartphone. Par petits groupes de quatre ou cinq, ils avancent d'un pas décidé, sans regarder devant eux, s'arrêtent au bout de quelques mètres, tapotent sur leur téléphone, l'air concentré, avant de repartir.
Ce petit manège, c'est celui d'Ingress. Un jeu sur mobile massivement multijoueur qui prend appui sur le monde réel grâce à la géolocalisation. Dans ce « real world game » développé par une filiale de Google, 10 millions de joueurs, s'affrontent dans une lutte territoriale mondiale commencée en novembre 2012. Samedi 28 mars, 3 500 joueurs européens ont prévu de se réunir à Hanovre, en Allemagne, pour un événement spécial qui se déroulera simultanément dans une douzaine de villes comme Kyoto, Reykjavik, Lima ou encore Denver. Certains membres du groupe venus joué aux Tuileries en feront partie, loin d'être effrayés par les huit heures de trajet qui s'annoncent.
S'il est possible de jouer seul à Ingress, le jeu prend une tout autre dimension à plusieurs. Il est plus facile de casser des portails en menant des attaques coordonnées, mais surtout, il est possible de créer des « P8 », les portails les plus puissants et résistants du jeu, ce qui est infaisable pour un joueur solitaire. Jouer en équipe permet aussi de créer un maximum de champs en un temps record.
Ce côté social est ce qui