Inconnue a cette adresse
Martin s'inquiète, il obtient une position de plus en plus privilégiée et finalement, le 9 juillet 1933, annonce à Max qu'il ne peut plus correspondre avec un juif.
Max lui écrit néanmoins encore pour lui demander de veiller sur sa soeur, Griselle, comédienne (et ancienne amante de Martin) , qui vient se produire sur la scène Berlinoise.
Sans réponse, Max s'adresse de nouveau à Martin lorsqu'il reçoit la dernière lettre adressée à sa soeur avec la mention "inconnu à cette adresse". Martin lui révèle alors que Griselle a tenté de trouver refuge chez lui. Refusant de l'aider, il l'a abandonné à une patrouille Nazi arrivant sur les lieux.
Le rythme et le ton des lettres changent considérablement : Max simule la préparation d'un complot. On se rend bien vite compte que l'apparente « affaire » entre les deux hommes cache un code visant probablement à assassiner Adolf Hitler. En effet il est peu probable de trouver des reproductions « Picasso, 17 par 81, en rouge » ainsi que des « Rubens, 15 par 204, en bleu et jaune »[réf. nécessaire] ( lettre du 29 janvier 1934 ). Au cours d'une ultime lettre, Martin le supplie d'arrêter ce qu'il est en train de faire. Heinrich a été exclu des Jeunesses Hitlériennes sous prétexte qu'il était trop faible, Martin a été révoqué de son poste de fonctionnaire. Max continue de lui écrire, il se venge. Enfin, la dernière lettre qu'il lui envoie lui revient avec la mention « Inconnu à cette adresse » car les nazis l´ont tué pour avoir eu une correspondance avec un juif et pour avoir voulu attenter à la vie