Analyse de la première lettre ( 12 novembre 1932 )
La première lettre est écrite par Max Eisenstein de Californie à Martin Schulse à Munich, avec le nom de la galerie Schulse-Eisenstein on comprend qu'ils étaient associés dans une galerie d'art. Martin est reparti en Allemagne et Max a la nostalgie de ce pays car il n'y est plus retourné depuis qu'il était étudiant. Il pense que l'Allemagne a changé et qu'elle est entrain de devenir une Allemagne démocratique, "terre de culture" où une magnifique liberté politique est entrain de s'installer , il est persuadé qu'il y fera bon vivre. Il pense que son ami doit être heureux car l'adresse indique un bon quartier. Max par contre lui est triste, c'est un célibataire solitaire qui appréciait énormément les dimanches passés en famille avec Martin, sa femme Elsa et ses garçons et qui se retrouve a nouveau seul et solitaire. Il comprend tout de même que son ami ait du partir car il n'est jamais réellement devenu un vrai américain malgré le succès de leurs affaires dans la galerie d'art. On apprend que Martin était un jeune artiste pauvre qui aujourd'hui a bien réussit, il est devenu le bienfaiteur de sa famille . Max parle aussi de sa soeur Griselle, ancienne liaison de Martin, qui commence à avoir du succès dans les théâtres à Vienne. On s'aperçoit également que cela fait 14 ans que la guerre est finie.
Analyse de la deuxième lettre ( 10 décembre 1932 )
La seconde lettre est envoyée de la maison de Martin à son ami Max un mois plus tard, elle commence par "Max mon cher compagnon" qui montre son affection, il le remercie pour la rapidité avec laquelle il lui envoie les comptes et les chèques. Il lui parle de son immense demeure qu'il a eu pour presque rien à cause de la misère qui règne en Allemagne, des dix domestiques qu'il a pu s'offrir