Tim Delzenne 2nd12Commentaire de texte Lors de l’incipit de Florville et Courval ou le Fatalisme , nous remarquons une situation d’énonciation particulière. Tout d’abord, nous observons un changement de narrateur. En effet, le premier raconte le contexte avant de s’effacer rapidement et de laisser place au médiateur, l’ami de Courval qui fait le lien entre Florville et Courval. Celui-ci est introduit très vite par les guillemets à la ligne cinq. De plus, …afficher plus de contenu…

Il réduit les défauts pour agrandir les qualités et donc les faire disparaître.Enfin, il utilise à la ligne quatorze un impératif à la première personne du pluriel : « passons ». Cela inclut Courval et montre que son ami ne désire pas s’attarder sur les défauts pour limiter la réflexion de celui-ci. Ainsi, la situation d’énonciation montre la manipulation de l’ami de Courval. Avec le changement de narrateur et le discours construit de l’ami, nous voyons que celui-ci veut à tout prix convaincre Courval de se marier avec Florville. Pour cela, il va lui avouer les plus gros défauts de Florville. Ce second narrateur décrit péjorativement Florville. D’abord, sur son physique, …afficher plus de contenu…

Or, son ami lui explique qu’elle a eut un enfant : « une intrigue à seize ans » (ligne 14-15). Avec cette expansion, il montre qu’elle n’est plus vierge depuis vingt ans. Ensuite, elle ne sort pas beaucoup : « elle n’aime pas le monde, elle vit fort retirée » (ligne 26). La négation explique qu’elle est asociale et l’adjectif « fort » renforce l’idée qu’elle vit loin de tout le monde. L’ami de Courval montre donc que Florville pourrait ne pas plaire à Courval. Cependant, il compense ses défauts en la décrivant positivement et essaye de lui prouver que c’est la femme parfaite. Son ami lui expose aussi Florville sous un angle mélioratif. Premièrement, elle a un physique avantageux. En effet,