Annabelle
La sécurité routière est sujette aux débats de façon récurrente dans les médias ; le nombre d’accidents ne cessant de croître. Comment peut-on expliquer cette réalité déroutante : la vitesse ? L’âge légal pour conduire ? L’état d’ébriété ? Est-ce que « le gouver nement du Québec devrait réduire de 0,08 à 0,05 le taux d'alcool légal dans le sang pour conduire un véhicule ? ». Personnellement, je suis persuadé qu’il s’agit d’une démarche inutile à entreprendre qui ne s’attaquera en rien à la base du problème. Effectivement, tentatives semblables furent envisagées ailleurs dans le monde et les résultats étaient loin d’être concluants. De plus, je suis convaincue, avec statistique à l’appui, que les consommateurs d’au plus deux verres, ne sont pas les responsables des accidents de la route.
Il est certain que le nombre d’incidents routiers au Québec dus à la conduite en état d’ébriété est une problématique de taille qui mérite d’être examinée avec précaution, et ce, très sérieusement. Cependant, je ne pense pas que réduire le taux d’alcool autorisé dans le sang changera de quelques façons que, ce soit cette situation déplorable. Je me permets d’affirmer ceci en me basant sur l’exemple de nos voisins transocéaniques. Pareille politique fut implantée en Europe en vue de s’attaquer au problème de la conduite avec les capacités affaiblies et en voici les résultats : Au Danemark, en Suisse et en Angleterre, où le seuil de consommation s’élève à 0,08, il y a moins de décès par 100 000 habitants qu’en Belgique et en France où la limite est fixée à 0,051. Alors, effectif de la politique : nul. Pourquoi s’entêter à appliquer une politique qui n’aura aucun impact sur la réalité que nous vivons actuellement ?
Un autre point présente le manque flagrant de logistique de ce projet de loi. Pourquoi les gens qui ne se conforment pas la au seuil de 0,08 respecteraient-ils celle de 0,05 ? Effectivement, les