Identité nationale
• Eric Conan et Laurent Neumann, « LES FOSSOYEURS DE L’IDENTITE NATIONALE. De Sarkozy à Aubry en passant par Besson et Le Pen » Marianne*, N°658 du 28 novembre au 4 décembre 2009. Pages 16 à 22
*Journal centriste révolutionnaire provocateur
Tous les Français, qu’ils soient de droite ou de gauche se demandent ce que veut dire « être français ». Aujourd’hui c’est un réel problème qui se pose et cependant l’opération de Nicolas Sarkozy s’avère « inutile » car il n’est plus crédible aux yeux de son pays : la plupart des Français pensent que ce débat n’est lancé que pour attirer de nouveau les esprits en sa faveur, pour se faire « bien voir ».
C’est ainsi que Sarkozy a demandé à Besson de s’occuper de la question de l’Identité Nationale du 2 novembre au 31 janvier, aux préfets qui s’occupent de la police des sans papiers de convoquer des débats (dont on ne sait pas grand-chose) pour finalement clore par un colloque* le 4 février.
En effet, depuis 1789 (Révolution Française) la France est avant tout une nation politique et non ethnique (ce que veut l’extrême droite) car elle est une terre d’immigration accueillante (plus de 100 000 naturalisations par an), de plus, elle possède le taux d’unions mixtes le plus élevé d’Europe grâce aux capacités intégratrices des institutions (écoles …).
Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste pense qu’il faudrait « parfaire l’identité nationale par la régularisation des sans papiers et le droit d’adopter pour les couples homosexuels »
Sarkozy, lui, associe « identité nationale » à « Immigration ». Pour lui, le cœur du problème réside autour des immigrés
Cependant, beaucoup pensent que le problème vient plutôt des « accueillants » car ils tolèrent un taux de chômage des jeunes issus de l’immigration deux fois plus élevé que la moyenne.
L’Identité française est surtout basée sur une idée républicaine, sur la laïcité, la générosité universelle, la langue et la culture que Sarkozy a tendance