Ici et là
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L'assemblée Nationale définit la décentralisation comme étant « le transfert de compétences de l'Etat vers les collectivités territoriales ». En effet, « la décentralisation vise à donner aux collectivités locales des compétences propres, distinctes de celles de l'Etat, à faire élire leurs autorités par la population et à assurer ainsi un meilleur équilibre des pouvoirs sur l'ensemble du territoire. La décentralisation rapproche le citoyen du processus de décision pour mettre en place ce que l'on peut appeler une démocratie de proximité »
I) Présentation de la décentralisation
A. Bref historique B. Ses institutions
II) Les effets positifs de la décentralisation
A. Les motifs de la réforme de J.P Raffarin en mars 2003 B. Les points positifs de cette réforme
III) Les limites et les critiques de la décentralisation
Conclusion
En 1789, l’organisation territoriale de la France est anarchique. Les divisions administratives, judiciaires, militaires et religieuses se superposent et s’enchevêtrent les unes aux autres. Dans les cahiers de doléances, les citoyens réclament à corps et à cris la création de circonscriptions uniques, permanentes et accessibles. Le 26 février 1790, l’Assemblée constituante crée les départements. Au nombre de 83, ils facilitent la vie des citoyens : le chef-lieu n’est jamais éloigné de plus d’une demi-heure des limites de son territoire. L’ambition est profondément démocratique et décentralisatrice : assemblée élue, le Conseil Général est une instance représentative dont la vocation est l’accomplissement de l’intérêt collectif des citoyens. De la Constituante aux réformes de 2004-2005, le Département connaît tous les régimes, et traverse les monarchies, les empires et les républiques. Mais, en réalité, dès 1793, l’institution