Iceberg henri michaux
Il s’efforça d’exorciser le monde hostile par le langage et comme l’indiquent les titres explicites de certains de ses ouvrages, L’espace du dedans ou Lointains intérieurs, de révéler le monde enfoui au plus profond de soi.
Le poème est extrait du recueil La nuit remue paru en 1931.
Un poème en prose
Quatre paragraphes ( versets) équilibrés
Un élément de scansion Icebergs : invocation, caractère incantatoire (obsessionnel) de la reprise.
Un hommage adressé à un élément de la nature en apparence hostile dont le nom emprunté au norvégien résonne par son étrangeté comme un nom propre.
Registre lyrique : expression des sentiments, communion avec la nature.
Chaque paragraphe apparaît comme une caractérisation de cet espace, par des mises en apposition précisées par des déterminants.
Les paragraphes 2,3,et 4 ont une structure identique : Deux phrases , la première non verbale composée de 2 mises en apposition ; la deuxième , verbale mais sémantiquement inattendues.
Récurrences : préposition sans X 5 sans garde-fou, sans ceinture sans religion sans issue sans besoin
Les icebergs se définissent à partir de ce qu’ils ne possèdent pas :
Les allitérations des sifflantes sont dominantes, reprise du son « s » contenu dans « icebergs »
PLAN DE COMMENTAIRE
Le commentaire peut s'organiser entre ce qui est (une nature hostile) et la transfiguration opérée par le poète .
Problématique:
Comment le poète transfigure-t-il un monde profondément hostile en un espace immatériel et "familier" ?
Plan:
1 Un univers matériel espace géographique, ,maritime, glacé et impressionnant
2 La transfiguration opérée
Univers mystique, immatériel : références religieuses, présence de la mort, hors du temps
3 Un hymne, un hommage à un monde «familier»
Forme et raisons de cet hommage.
EXPLICATION LINÉAIRE
1er paragraphe
Un espace maritime