Surréalisme, écume des jours
Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.
L’écume des jours: L’écume des jours est un roman de Boris Vian publié en 1947. Dès l'ouverture de ce roman, le lecteur est directement confronté au jeu des inversions : dans un univers absurde, qui imite l'univers du rêve et des plus étranges, le narrateur présente un personnage particulièrement banal et indéfini. L’écume des jours est l’histoire d’amour d’un couple mais pas seulement. Le film met également en scène Colin, un jeune homme qui vit dans une sorte de rêve éveillé mais que la dureté de la vie va rapidement ramener à la réalité.
Pour commencer, Boris Vian à intégrer le courant surréaliste dans son roman l’Écume des jours de plusieurs façons différentes. Premièrement, étant née dans les années folles, le surréaliste fait perdre à l’insolite son caractère étrange et juxtapose plusieurs éléments disparates, qui manque d’ordre. Au chapitre 65 du livre, Boris Vian parle des deux porteurs du cercueil, qui sont d’habitude des hommes de belle allure qui sont bien habillés et propres. Cependant, aux lignes 5131 et 5132, les deux porteurs sont présentés de façon sale et délabrée.
Le choix de Boris Vian est d’ être indépendant et de ne pas avoir besoin d'appartenir à un quelconque mouvement littéraire.