La folle
La folle est une nouvelle de Maupassant, l’un des meilleurs auteurs réaliste de la fin du 19 siècle.
Avec « La folle » Maupassant entre dans une sorte de style a l’anglaise.
Nouvelle fantastique, cruelle, amorale ; le réalisme de Maupassant est toujours cruelle, du moins est – elle toujours difficile à croire. Enfermé dans les souvenirs de la guerre, Maupassant prendra à plusieurs reprises le thème de la guerre de 1870, de l’occupation Prussienne et de ses soldats brutaux, pour décrire l’interaction entre l’envahisseur et le petit peuple Normand.
Dans la folle c’est justement la pierre de touche de la nouvelle , ou on peut dire que la première partie est un sommaire qui résume un certain nombre d’événements qui raconte d’une jeune femme , qui avait perdu en un seul mois , son père , son mari et son enfant nouveau- né ; Désespérée , la voilà contrainte à prendre le lit , incapable de se mouvoir …
Tout simplement de vivre. Clouée ou lit pendant 15 ans, l’impression qu’elle donne est d’une morte vivante. La deuxième partie est une scène, ou il y a beaucoup des détail .
Ici nous avons trouvé « les péripétie », qui donne à l’histoire plus de mouvement. Pendant la guerre le mouvement vient la voir, mais rien n’y fait, elle ne bouge pas. Ces soldats objets, entendent bien déranger cette vielle folle, parce que c’est un moyen de vérifier leur puissance militaire. Si le combat physique n’a plus cours, reste le combat psychologique, pourtant, dans les deux cas, l’affrontement phycologique débouche sur une finalité physique. Boule sera obligé de s’unir charnellement au militaire, et la folle finira cliniquement morte au fond d’une foret, dévorée par les loups.
Ce qui prédominé c’est la cruauté des occupants. L’acte irraisonné, réaliste par pur méchanceté, met le lecteur mal à l’aise. Plus encore c’est la sanction disproportionnelle par rapport au simple fait de ne pas parler, de ne pas descendre, obsession de la folle, qui touche au plus prés le