Historique du roman
Du latin Romanice (« à la manière romaine ») -> Le roman date de l'époque grecquo-romaine avec l'Odyssée et l'Iliade qu'on attribue à Homère. Néanmoins on observe une ambigüité quant au genre de cette œuvre : est-ce un roman ou un poème ? En effet, on retrouve la forme de la poésie, à savoir les vers, ainsi que des éléments romanesques comme le registre épique.
On retrouvera également ce registre dans les romans médiévaux, comme la chanson de Roland qui retrace les exploits chevaleresques de Roland, neveu de Charlemagne. On peut également noter le cas des chevaliers de la table ronde, protagonistes à la recherche du Graal, trésor chrétien ; dont la quête commença dans l’œuvre de Geoffroy de Monmouth, et fut poursuivie, entre autres, par Chrétien de Troyes. Nous pouvons à nouveau classer ces œuvres entre poésie et roman de par leur écriture en vers et leur registre toujours épique.
C’est durant la Renaissance que Rabelais modernisera la notion de roman avec Pantagruel puis Gargantua, ces romans utilisent un registre comique et un niveau de langue très familier, venant s’opposer aux romans médiévaux, où le chevalier représentait le héros inspirant chacun. Rabelais innove en apportant la prose au roman. Il apportera également la notion d’Humanisme : un courant littéraire et culturel prônant l’homme, vantant les qualités innées de l’homme, visant à développer ses connaissances et cherchant à créer une société cosmopolite, égalitaire.
Le roman continue son évolution au XVIIème siècle sous le mouvement culturel du Classicisme, revendiquant une inspiration antique et prônant un idéal humain de l’honnête homme : cultivé, charmant, courtois, de bonne compagnie. On retrouvera notamment cet honnête homme dans La princesse de Clèves, de Madame de la Fayette. L’auteur nous conte l’histoire d’un amour impossible entre deux nobles à la cour du roi Henri II.
Au XIXème siècle, deux genres romanesques font leur apparition :
Le premier est