Histoire de l'horlogerie

1488 mots 6 pages
L’histoire de l'industrie horlogère a commencé très tôt en Suisse puis en Angleterre, avec de multiples inventions et astuces d'organisation du travail et de massification de la production, permettant un progrès très avancé pour l'époque, dans la technologie comme dans le raffinement des produits, sur fond d'intervention du pouvoir politique. Précision, automatisme, travail en finesse des métaux, ont permis de poser des jalons pour d'autres activités stratégiques, en particulier la marine, et d'autres futures industries mécanisées. Cette histoire s'est progressivement accélérée à partir du XVIIIe siècle avec l'apparition d'une proto-industrie massive dans les montagnes suisses, qui a précédé la révolution industrielle et lui a résisté pendant longtemps.

Dès 1541, le réformateur Jean Calvin bannit à Genève les signes de richesse, obligeant les orfèvres et autres joailliers, qui jouissent d'une grande réputation à l'étranger, à se tourner vers l’horlogerie. Le règlement des orfèvres de 1566 interdit la fabrication des croix, calices et autres objets utilisés dans le culte catholique, obligeant les artisans à se tourner vers « la boîte de montre » : les montres sont incrustées dans des boîtes, véritables bijoux à l'intérieur, que l'on cache dans ses vêtements. Jean Petitot (1607-1691) et Jean-Étienne Liotard (1702-1789) deviendront ainsi plus tard de remarquables ambassadeurs du savoir-faire genevois quant aux miniatures sur émail qui ornent boîtes à musique, miroirs et montres.

Le premier horloger français, Thomas Bayard, natif de Vézelize en Lorraine, est qualifié par le registre des habitants le 6 novembre 1554 d'orfèvre et d'« orologeur ». Il est suivi, au cours des années suivantes, des horlogers d'Autun, de Dijon, d'Avignon, en tout plus d'une quinzaine1. L'arrivée en 1587 de Charles Cusin, venu d'Autun, précède la naissance d'une corporation en 1601 sous le nom de « Maîtrise des horlogers de Genève », sur le modèle de la jurande des orfèvres de 15662.

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