Généralité sur le rein
- Je la nommerai «
La mort de Komlangan
». Cette partie compte sept chapitres :Une nuit de noces, Lendemain de noces, Le Tam-tam, Après les fêtes, Et l’Amour vint, Coups defoudre, Fratricide.
Acheté à l’âge de huit ans dans un marché d’esclaves, Mawoulawê (Dieu pourvoira) a étéparfaitement intégré dans sa famille d’accueil au point qu’à la mort de son maître ilrevendique une part de l’héritage. Entre « le fils de l’argent » Mawoulawê et « le fils desang » Komlangan une sourde tension s’instaure. Par haine et par concupiscence,Mawoulawê l’esclave, se vengera de son frère héritier en commettant un adultère avec laquatrième et dernière femme de ce dernier. L’adultère est découvert et tous ceux quidétiennent le secret sont éliminés uns à uns jusqu’à Komlangan lui-même.
CHAPITRE I : Une nuit de nocesPage 20 -
« Dans l’herbe humide de rosée, se font entendre les petits cris des milleartistes de la nuit : minuscules insectes que douze heures de chant continu ne fatiguent pas, dont lamusique monotone accompagne le pas pressé du cultivateur attardé, traversant la nuit pour regagner sa chaumière. Par moments, des lueurs scintillent dans l’herbe, vives et phosphorescentes : ce sont des vers luisants. Chaque clan déploie ses dons. Pendant que lesinsectes musiciens peuplent la nuit de brousse de leurs accords, d’autres humbles créatures la percent de leurs feux étincelants ! ».
Le festival de sons et lumières des insectes dans la brousse.Pages 23 & 24 -
« Ma fille, tu pars de chez nous pour aller vers ton mari. Tout le monde n’a point la faiblesse d’un père, ni l’affectueuse indulgence d’une mère que tu trouves ici, chez nous. Tevoilà avec un mari avec qui ton inexpérience de jeune fille va vivre la vie de tous les jours. Soit toute obéissance, tout respect, tout amour ! Si tu aimes ton mari, comme ta mère et moi en avonsla ferme conviction, les inévitables difficultés de la vie à deux te seront aplanies. Pars ma fille.Surtout respecte celles qui t’ont