guerre du vietnam
La guerre du Viêt-Nam est la seule guerre perdue par les États-Unis. Cette « sale guerre » a été dénoncée par l’opinion publique et a entraîné un traumatisme durable qui a inspiré de nombreux films.
Leader du monde libre dans le cadre de la Guerre froide, les États-Unis se doivent de défendre laliberté et la démocratie contre le communisme.
Truman a défini une politique d'endiguement qui consiste en une aide essentiellement économique. Il n’est pas question d’engagement militaire même si l’intervention en Corée a été une véritable guerre. Ainsi les Américains financent les 3/4 de l’effort militaire des Français en Indochine mais l’aviation américaine n’est pas intervenue à Dien Bien Phu.
Depuis 1954, les États-Unis soutiennent le régime vietnamien au sud du 17e parallèle. Mais Ngo Dinh Diem a instauré un régime autoritaire et les communistes du sud se sont engagés dans la subversion avec le Vietcong qui s’appuie sur le Nord-Vietnam.
Ce n’est pas pour des raisons économiques : en 1969, le pays représente 1 % des exportations américaines, il y a peu d’investissements et Wall Street préfère la paix à la guerre dès 1967.
Il s'agit donc surtout de motifs idéologiques et politiques : c’est la poursuite de l’endiguement. L’Europe n’apparaît plus aussi menacée et le danger s'est déplacé en Asie où les colonisateurs ont dû plier bagage.La politique d’appeasement des années 30 face àHitler fut une erreur qu’il ne faut pas rééditer.
Les caractéristiques de la guerre
La stratégie américaine reste fidèle à elle-même : économiser la vie des soldats américains en menant une guerre s’appuyant sur une technologie évoluée. La suprématie aérienne des EU est incontestable : B-52, super-forteresses volantes (bombes au napalm et à billes) ; chasseurs bombardiers. De 1967 à 1972 : plus de 13 millions de tonnes de bombes sont lâchées, soit 5 fois le total allié de la Seconde Guerre mondiale et 24 fois la Corée. Sont bombardés le Viêt-Nam du Nord