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La kalokagathie, la condition de celui qui entretient l’idéal de la conduite personnelle, est un idéal dans lequel se fondent le beau et le bien. L’usage de cette expression est attesté depuis Hérodote (historien grec) et s’étend sur toute la période hellénique classique. L’expression était utilisée pour décrire un certain idéal de l’être humain, tant sur le plan intellectuel et moral que sur le plan physique. Werner Jaeger la définit comme « l’idéal chevaleresque de la personnalité humaine complète, harmonieuse d'âme et de corps, compétente au combat comme en paroles, dans la chanson comme dans l’action »
Chez les philosophes réfléchissant à des enjeux moraux, qui étaient pour les premiers d'entre eux Athéniens, le terme désignait l'homme idéal ou parfait. La possession du beau et du bien, le kalos kai agathos, a sa traduction latine dans le dicton mens sana in corpore sano (« un esprit sain dans un corps sain »). Par extension, on s'en est servi pour faire référence à une éducation équilibrée, prenant en compte à la fois l'esprit et le corps.
Ex : Dans l'Éthique à Eudème, Aristote discute le concept de kalokagathia ou dans les dialogues socratiques de Xénophon la façon dont un kaloskagathos doit vivre est étudiée en détaille
Kalos kagathos est une expression idiomatique utilisée dans la littérature grecque antique depuis le 5e siècle AV. JC. Cette locution est la forme abrégée kalos kai agathos qui signifie littéralement « beau et bon » : elle est composée de deux adjectifs, kalos, « beau ») et (agathos, « bien »).
La kalokagathie, la condition de celui qui entretient l’idéal de la conduite personnelle, est un idéal dans lequel se fondent le beau et le bien. L’usage