Gracia
RDC: démocratie et droits de l'homme au sommet de la Francophonie
Créé le 13-10-2012 à 07h31 - Mis à jour le 14-10-2012 à 03h06
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Nouvel Observateur
Les pays de langue française ont défendu samedi les droits de l'homme et la démocratie comme les valeurs communes et constitutives de la Francophonie, lors d'un sommet à Kinshasa où le président français n'a pas épargné le pouvoir en place. (c) Afp
KINSHASA (AFP) - La Francophonie a défendu samedi les droits de l'homme et la démocratie comme les valeurs communes et constitutives de l'organisation, lors d'un sommet à Kinshasa où le président français n'a pas épargné le pouvoir en place.
La rencontre a été dominée par deux crises africaines majeures, l'occupation du Nord-Mali par des islamistes armés et le conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), aussi bien en public que pendant un débat à huis clos qui se prolongeait en début de soirée.
Hôte du sommet, le président congolais Joseph Kabila, à la tête de la RDC depuis 11 ans, a vanté à l'ouverture du sommet "la tolérance, l'Etat de droit et la démocratie (...) consubstantiels de la Francophonie", alors même que ses opposants, interdits de manifestation, avaient appelé à un boycott du sommet pour ne pas légitimer sa réélection contestée en 2011.
Joseph Kabila, dont le régime reste sous le feu des critiques pour ses violations des droits de l'homme, a pourtant assuré que la RDC s'était engagée à "traduire ces valeurs universelles dans la vie de ses institutions et de ses populations".
Evoquant le conflit dans l'Est du pays, où s'opposent depuis cinq mois armée régulière et soldats mutins, le chef de l'Etat congolais a dénoncé "une guerre injuste" et "imposée" par "des forces négatives à la solde d'intérêts extérieurs", sans toutefois citer le Rwanda voisin, accusé par l'ONU de soutenir militairement la rébellion du