Giraudoux, intermezzo, acte i scène 6
Nonobstant, elle restera toujours polie envers l’inspecteur, même lorsqu'il critique ouvertement sa façon d'enseigner. Assurément, elle ponctue ses répliques par « Monsieur l'Inspecteur ». Par ailleurs, nous remarquons une bienveillance profonde émanant de cette institutrice envers ses élèves. Effectivement, face à la cruauté et la méchanceté de l’Inspecteur, elle les défend et les chéries, ce qui est illustrer lorsque Isabelle s’adresses à ses élèves comme « [ses] enfants » à la ligne 107. Cette citation renvoie à l’image d’un instinct maternel qui démontre une fois de plus toute la sympathie de ce personnage envers ces petites filles. D’autre part, dans ce système, elle n’use pas de la sanction. En effet, elle déclare à la ligne 27 « comment les punirais-je ? ». De surcroit, l’inspecteur dénonce aussi cette flexibilité et conteste que la « maîtresse ne […] punit pas assez », à la ligne 26. Cependant, l’inspecteur ne parvient pas à faire fléchir la jeune …afficher plus de contenu…
Réalisme et idéalisme, prosaïsme et poésie, naturel et merveilleux, qu’il s’agit cependant d’harmoniser. Isabelle et l’inspecteurs ont donc une conception de l’éducation qui s’opposent. L’une plutôt libre et l’autre stricte. De ce fait nous remarquons une ambivalence antithétique entre les deux personnages, qui possède tous deux des opinions et principes bien différent. D’une part, cette différence se remarque par la longueur des répliques. Effectivement, nous remarquons un monopole de la parole par l’inspecteur mais ce qui n’empêche pas Isabelle d’être la plus apprécié. De plus, on remarque qu’Isabelle est l’incarnation d’une maîtresse bouleversant les normes jusqu’alors très respectée. Elle préfère donner un côté ludique à l’éducation et elle ne ressent pas le besoin de punir ses élèves. Lui,