Gaudi
Depuis 2008, le cardiologue français Olivier Ameisen, ou « le sauveur » comme le considère les malades, a révélé dans un de ses ouvrages, la manière par laquelle il était revenu à la surface de cette vague alcoolisée qui l’envahissait quotidiennement. Un médicament à la base destiné a la décontraction des muscles qui, sous hautes doses, l’aurait guéri de son alcoolisme. Il était heureux mais son anxiété redoublait à l’idée que ce qui l’avait sauvé ne pourrait toucher tous ceux qui devraient en profiter à cause de plusieurs problèmes que j’aborderai ci-après. Depuis lors ce médicament est vendu, prescrit « clandestinement » sous hautes doses, par les médecins, par compassion pour leurs patients en attendant une autorisation de mise sur le marché … La question, >. Premièrement les alcoologues ont vu d’un mauvais œil qu’un cardiologue vienne bousculer leurs habitudes de prescription avec un médicament non reconnu pour cet usage.
De plus, deux autres handicaps majeurs ont contribué à ralentir l’officialisation du baclofène. L’engouement suscité par cette découverte n’a cependant poussé aucun laboratoire pharmaceutique a poussé la recherche qui est très couteuse et Novaris, premier fabricant du produit a jugé inutile d’investir le moindre centime dans une recherche qui porterait a l’avantage de ses copies ! Une raison donc marketing au départ laissant de côté l’importance de ce remède pour les malades, ce qui avait révolté plus d’un !
Ensuite, l’efficacité potentielle du baclofène (il nous rendrait indifférent à l’alcool sans pour autant boire un verre de temps à autre) se heurte au dogme établi depuis la création des Alcooliques anonymes en 1935 (l’abstinence totale comme seule issue a l’alcoolo-dépendance). Rajoutons que des effets secondaires sont provoqués par la consommation sous haute dose de ce médicament, des effets qui attaquent une population de plus en plus grande, ce que