Gargantua : dialogue
Suite du dialogue :
- Il n’est point question d’amour , mais de logique et de raison . Comment pourrait-on suivre un homme qui se permet de gouverner autrui alors qu’il ne sait pas se gouverner soi-même , ou du moins que par l’aide de de ses idiots de conseiller … dit Echéphron
- Comment osez vous contrer le Roi de cette façon ? rugit Merdaille
- Que diable , dites vous … dit Spardassin
- Suffit ! Moi, votre Roi vous ordonne de cesser vos rafût , quand à vous Echéphron je vous conseille de ne pas vous attirer mes foudres dit Picrochole
- Ne faites point la sourde oreille , rendez vous compte de la folie que ce serait si vous entrepeniez cette guerre ? Faire cette guerre ne fera qu’attirer le malheur et comme le dit si bien le proverbe un malheur n’arrive jamais seul . Votre peuple en ressortira martyr et meurtris . Un bon Roi se doit être à l’écoute de son peuple et agir en son bien . renchérit Echéphron .
- Mon seigneur, ne l’écoutez pas , il n’a plus toute sa tête , je crains que sa vieilliesse ne l’ai définitivement atteint dit Merdaille .
- Ahh .. Que de paroles futiles … dit Spardassin
- Que sont ces étranges paroles que tu me sert là ? s’interrogea Picrochole
-Ce n’est,Sire, que la sricte vérité , pourquoi vous entéter à faire une guerre ou vous ne ressortirais point gagnant et quand à vous , Merdaille je vous répondrez que c’est une grande peine d’être vieux et pauvre mais ne l’est pas qui veut .
-Auriez vous abuser du bon vin pour ne plus savoir quoi dire dit Spartassin
-Par St Treignan si vous n’étiez pas un si vieux gentilhomme je vous ferez connaître mon fouet dit Merdaille
-Voyez comme vos conseillers ont exacerber votre esprit par leur flatterie et compliment , et avec quel entrain ils vous poussent à la conquête . Croyez–vous que lorsce qu’ils auront eu ce qu’ils voudront , ils vous épauleront avec tant d’entrain ? N’y pensez pas car ils fuiront en vous laissent avec votre