Philosophie, « à quoi bon promettre ? »
Une promesse, c’est s’engager envers quelqu’un, lui donner notre parole. C’est aussi faire espérer la personne à qui l’on promet, et avant tout, se promettre à soi-même. La promesse est une espérance qui annonce une suite heureuse …
/!\ La promesse n’est pas un engagement ferme, ou encore un contrat à valeur judiciaire, elle a une valeur éthique et morale.
« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » Je trouve que cette citation illustre très bien la problématique : il vaut mieux posséder un sur, plutôt que deux, promis dans le futur, et qui dit futur dit incertain, aucune garantie.
Cette problématique expose une contradiction, « à quoi bon», à quoi cela sert-il ? En vain ? Et « promettre », on donne sa parole pour une action ou une pensée dans le futur, quelque chose à venir.
Donner sa parole, alors que le futur est à ce point incertain et hypothétique, est incohérent.
Problème : Pourquoi promettons nous, si nous savons que ça ne sert à rien, que c’est en vain ?
❖ Première hypothèse : C’est peut-être un moyen d’arriver à ses fins ?
Promettre peut être une forme de manipulation dans les cas où pour arriver à ses fins on promettra quelque chose sans engagement sincère. Les hommes politiques par exemple nous font promesses sur promesses, pour que nous votions pour eux, mais une fois au pouvoir, il est rare qu’ils en tiennent plus de la moitié. On peut aussi évoquer des promesses plus légères : par exemple je prête un tee-shirt à ma sœur, et lui demande de me promettre qu’elle le remettra dans mon placard, elle va donc promettre, sans même avoir écouté ma condition, pour pouvoir m’emprunter le tee-shirt, mais comme elle m’a promis de me le rendre, je lui fais confiance (pour tenir sa promesse) et je lui passe donc mon tee-shirt. La promesse d’autrui nous manipule car une fois faite, on veut y croire, mais rien ne nous garantit qu’elle sera