Freud malaise dans la culture
Mais si il m'est étranger, si il n'a pour moi aucune valeur propre ni déjà acquis pour ma vie affective aucune signification par quoi il puisse m'attirer, il me sera difficile de l'aimer. Je commet moi-même par là une injustice, car mon amour est apprecié par tous les miens comme une préférence, c'est une injustice à leur égard que de placer un étranger sur un pied d'égalité avec eux. Mais si je dois l'aimer de cet amour universel, simplement parce qu'il est lui aussi un être de cette terre, tout comme l'insecte, le lombric ou la couleuvre, alors je crains que lui échoie q'une faible quantité d'amour et qu'il soit impossible qu'elle atteigne ce que je suis justifié à me reserver à moi-même d'après le jugement de la