Freud, le malaise dans la culture
Ce passage du malaise dans la culture de Freud s'intéresse a la thématique du travail et a son lien avec la libido. Il tente également de donner un lien entre le bonheur et le travail. Freud note cependant le fait que l'homme apprécie peu le travail et que par conséquent il ne l'effectue que poussé par la nécessité. Il commence par traiter le travail dans sa généralité, puis il se concentre sur l'intérêt de celui-ci dans la société et par rapport au bonheur, sur comment le travail nous permet d'être véritablement dans la réalité, et enfin il se demande si le travail peut être un moyen d'accéder au bonheur bien que l'homme n'apprécie guère ce moyen d'être heureux.
Freud décrit le travail comme étant accessible à tout le monde, chaque personne a le droit de travailler. Le travail se définit comme le fait d'exercer une activité professionnelle rémunérée et est nécessaire au bon fonctionnement de la société. En effet, nous vivons actuellement dans une société de consommation, pour consommer il faut de l'argent, pour avoir de l'argent il faut travailler. Une société ou le travail serait inexistant est impossible dans notre système actuel , le travail, qui était mal vu par grecs, est devenu un moyen de réussir dans la vie. Mais cela n'est pas la seule fonction du travail, ce dernier possède un rôle bien plus important. En effet, le travail est capable de nous ancrer dans la réalité en nous imposant un cadre de vie, des habitudes. En effectuant un travail de nuit, par exemple, nous prendront l'habitude d'avoir une vie professionnelle nocturne et de ce reposer la journée, ce qui serai inverse avec un travail de jour. Il nous permet également d'avoir un sentiment d'appartenance à une communauté, de faire partie de notre société, en consommant nous participons, d'une certaine manière a l'économie de notre pays . Mais le travail est également un moyen d'évacuer nos pulsions,