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Madame Bovary (1856), Gustave Flaubert
Introduction
Gustave Flaubert est un écrivain français né en 1821 et mort en 1880.
Son style se caractérise par : - analyses psychologiques (« mœurs de province » est le sous-titre de Madame Bovary) - visée d’impersonnalité (absence voulue de Flaubert. Les faits sont énoncés tels qu’ils sont) - souci de réalisme (ambition scientifique. En effet, le roman s’inspire d’un fait divers, l’affaire Delamare. Flaubert mena sa propre enquête par exigence d’exactitude)
D’ailleurs, ses descriptions réalistes des passions tumultueuses d’Emma Bovary lui vaudront un procès. En effet, dès janvier 1857, des poursuites judicaires furent entamées pour « offense publique à la morale et à la religion ». (Acquitté en février)
Contrairement à la Princesse de Clèves où la raison domine, Emma Rouault s’abandonne à la passion en rêvant éveillée. Le lecteur est invité à découvrir sa vie depuis son mariage décevant avec Charles Bovary, officier de santé. L’héroïne se réfugie dans ses rêves d’amour et visions hétéroclites nés de lectures romantiques. Ceux-ci vont la conduire d’abandon et lâcheté, à l’issue fatale pour avoir poursuivi un idéal impossible. Ici, Flaubert dénonce les dangers du rêve qui dénature la réalité. Emma se suicidera par empoisonnement à l’arsenic.
Dans ce passage, Rodolphe Boulanger, un riche propriétaire d’un domaine agricole et homme à femmes, entreprend de séduire Emma.
I. Lecture
II. Dégagement des structures
Idée générale : Séduction d’Emma Bovary par Rodolphe Boulanger lors des comices agricoles de Yonville.
Mot-clé : « alors une mollesse la saisit »
Plan :
I. Déclaration de Rodolphe (l.1 à 9) II. Réminiscence d’Emma (l.19 à 44) III. Discours du conseiller M. Lieuvain (.44 à 68) IV. Discours de M. Derozerays