Formation à distance et abandon
LE CABINET ERE DEVELOPPEMENT EN MATIERE DE
GOUVERNANCE LOCALE ET DECENTRALISATION
Auguste BINAM
1. Contexte spécifique et justification
Depuis plusieurs années, les pays africains dans leur immense majorité sont engagés dans un processus de changement. Ils passent d’un mode d’administration très centralisé à un autre où l’Etat est décentralisé. Dans environ une trentaine de cas, cette décentralisation est inscrite dans la constitution, elle est donc consacrée par cette norme juridique suprême. Cette décentralisation dans au-delà de cette inscription dans la constitution repose sur trois grands piliers que sont l’élaboration des normes ou cadre législatif et réglementaire, la mise en place des différente institutions chargées de la mise en œuvre de la décentralisation et la pratique ou mise en œuvre effective sous la forme de la gouvernance locale. On le voit au Cameroun à travers les textes d’orientation de la décentralisation adoptés en juillet 2004 et les mesures prises par d’autres pays d’Afrique. La décentralisation se met progressivement en place au Cameroun. Elle devient de plus en plus une réalité dans le pays. En tant que construction politique, administrative, économique et sociale, elle se présente comme un facteur de consolidation de la démocratie, de refondation de l’Etat et d’impulsion du développement local. A terme, elle doit remodeler les relations entre l’Etat et les citoyens, faire avancer le processus démocratique et promouvoir la participation des populations à la gestion des affaires publiques.
Cette nouvelle donne a créé une demande auprès des différents protagonistes de la décentralisation que constituent les le gouvernement, les associations, les élus locaux, les autorités traditionnelles et les acteurs économiques. Cet appui vise à leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans cette dynamique.
C’est dans cette optique que se situe la présente esquisse des pistes