FLEXIBILITÉ DU TRAVAIL ET CHÔMAGE
Introduction
:
Amorce
= Afin de lutter contre le chômage, le gouvernement français a proposé
, en 2005, un contrat de travail plus
«
flexible
» (le CNE qui permettra de licencier sans préavis ni indemnité) et une meilleure protection des chômeurs licenciés à qui on proposera un « contrat de transition professionnelle
» (le chômeur conservera l’ess entiel de son salaire pendant un certain temps et sera aidé dans sa reconversion).
Problématique
= Peut
-
on confier l’ajustement des effectifs, de la durée du travail, des salaires, des qualifications, aux seules forces du marché du travail, comme le pensen t les libéraux
?
Cette flexibilité peut
-
elle réduire le nombre de sans emplois à la recherche d'un emploi ?
Le chômage n’est
-
il dû qu’à la rigidité du marché du travail
? Ne doit
-
on pas plutôt essayer d’obtenir une flexibilité négociée en définissant coll ectivement les règles du jeu pour diminuer le chômage ?
Annonce du plan
= La flexibilité proposée par les libéraux et les entreprises ont des effets limités sur l’emploi ce qui conduit à envisager d’autres types de flexibilité.
I.
La flexibilité libérale est présentée comme un moyen pour limiter le chômage
...
A.
Selon les libéraux, un marché du travail plus flexible est une des solutions au chômage
Phrase introductive
= A partir des années 1970, on observe une forte progression du chômage principale ment en Europe.
Moins de 3% des actifs étaient au chômage au début des années 1970 en France contre 11% à la fin des années 1990 (Do c 4).
Peut
- on expliquer cette situation par la rigidité du marché du travail et des salaires comme le pensent les libéraux ?
D'une part, l es réglementations entravent à la fois le libre jeu du marché, la flexibilité des salaires et la liberté d'embauche et de licenciement
. En conséquence, lorsque la demande ralentit les entreprises ont du mal à réduire leurs effectifs ou à