Finance islamique
2. les motivations des investisseurs éthiques étaient avant tout des motivations religieuses. Au niveau français, le cas des sœurs de la congrégation de Notre-Dame en est un exemple frappant.
3. CRITERES COMMUNS AUX 2 REF * Les investissements doivent être au service des hommes et contribuer au développement durable, * Les fonds doivent être des outils de partage et de finance solidaire. Concernant ce dernier point, la finance islamique est riche de divers outils : * Les fonds logés sous l’appellation de « Ouqoud al-tabarou’at », constitués par l’ensemble des fonds structurés dans une pure logique de bienfaisance (Qard al hassane, Waqf, etc.) * L’ensemble des contrats de type « Ouqoud al shirkat » qui correspondent à la rubrique des contrats basés sur le très précieux principe de partage des pertes et des profits.
4. SPECIFITES DU REFERENTIEL ISLAMIQUE
Les critères d’exclusion « stricts » qui englobent principalement : * L’interdiction de secteurs : l’alcool, le porc, les jeux, etc. * L’intérêt « Ribâ ». L’ensemble des transactions qui prendront en compte dans leur construction ou pour lesquelles la rémunération intègrera des paramètres faisant appel à de l’intérêt, seront purement et simplement bannies, * L’interdiction formelle des contrats ou autres échanges comportant du « gharar » (un aléa démesuré), du « mayssir » (spéculation, pari, etc.) * Les critères de promotion qui constituent l’une des principales innovations de la finance islamique : on y retrouvera la nécessité d’un adossement des investissements à des actifs tangibles, le nécessaire partage des pertes et profits entre toutes les parties au contrat, l’obligation de zakat (impôt rituel), la purification des revenus, etc. * Certains outils tel que les fonds relevant de la catégorie des «