Recours aux instruments de finances islamiques : cas simples
I) Le contexte * Messieurs X Y sont les deux gérants majoritaires de la SARL A dont l’activité est la commercialisation de AAAAA. Ils développent depuis trois ans cette dernière en touchant des commissions de l’ordre de 17 % sur les ventes qu’ils font auprès de plus de 300 boutiques indépendantes ainsi que de grandes enseignes. Leur unique fournisseur, la société S basé en UE leur envoie leur collections sous forme d’échantillons qu’ils sont chargés de présenter en France et à l’international. * L’affaire est florissante. * II) La problématique * * Au niveau personnel, les co-gérants ne sont pas propriétaires de leur bien car leur religion musulmane leur interdit d’avoir recours au prêt « classique » dégageant des intérêts, proscrit par la loi coranique et plus précisément dans le droit islamique( la charia). * Au niveau professionnel, nous avons à faire à deux problèmes. * -Premièrement si leur fournisseur les invite à changer de système de ventes, passant ainsi d’un système de commissions à 17 % à un système d’achat-revente à un taux de 30 %, la pratique de la loi islamique elle, ne leur permet pas d’avoir recours encore une fois aux prêt même professionnel pour pouvoir financer l’investissement d’un stock de départ de 400 000 euros. * - Deuxièmement, la société qui a dégagé un excèdent de trésorerie de 150 000 euros ne peut pas placer cet argent dans des instruments de finance classique (actions, obligations, options et divers) car la encore on se retrouve a engrangé des intérêts, ce qui est interdit par l’islam. * III) Les bases de la finance islamique et son evolution * * En faisant des recherches sur ce sujet, je constate qu’il existe 5 principes dans la Finance islamique : * * Absence d’intérêt et d’usure * Interdiction de spéculer * Pas de financement en relation avec des secteurs illicites sous la loi coranique * Partage