Fin pub confection budget chap 1
L’ensemble des sommes manipulées par les diverses administrations représente la moitié de la richesse nationale en France. Et donc le pouvoir d’orientation économique dépend principalement d’elles. L’évolution a fait que cette importance n’est pas due principalement aux dépenses de l’Etat définie comme administration centrale c'est-à-dire les ministères. A peu près 15% du PIB pour l’Administration centrale, 6% du PIB pour Administration Locale, 23% du PIB pour la sécurité sociale, 0,3% pour l’UE.
• La grande masse : c’est la protection sociale dans les finances publiques, mais dans la tradition on étudie les administrations centrales même s’il n’est plus pertinent. On ne peut pas parler en France de finances publiques sans parler des finances publiques locales qui deviennent de plus en plus importantes.
• Les finances publiques en France se caractérisent par un déficit structurel depuis un bon nombre d’années : dépenses plus grandes que les recettes. Déficit qui d’après les traités signés par la France doit être inférieur ou égal à 3% et qui aujourd’hui atteint les 7 %. La dette de la sécurité sociale commence à devenir importante. Ce qui pose la question du financement du déficit. Dans le temps ca passait par la création monétaire or depuis 1993 avec le traité de Maastricht c’est interdit même si on l’a fait l’année dernière pour financer les pays en difficulté frappés par des crises de finances publiques. Cette question du financement du déficit est très importante d’autant plus que le premier poste de finance public c’est les finances publiques sociales et que ce poste a très peu de chance d’évoluer à la baisse. Cette question pose également la relation avec l’international notamment une capacité concurrentielle tout en maintenant le niveau des prélèvements. Si l’épargne nationale ne suffit pas (car devant financer l’investissement et le déficit), le problème de l’investissement se pose (si de plus