fiche lecture dette publique
« La dette publique, une affaire rentable. A qui profite le système ? »
André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder
André Jacques Holbecq, présenté comme un « économiste citoyen », très impliqué dans le mouvement altermondialiste depuis plusieurs années. Et Philippe Derudder, ancien grand chef d’entreprise qui s’interroger sur les contradictions du système. On écrit « la dette publique une affaire rentable : à qui profite le système » dans le but de permettre aux citoyens de «savoir», afin qu'ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l'on agite sous leur nez et de comprendre l'immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l'argent ne sont que «vrais-faux» problèmes.
Le livre débute par une citation de Henry Ford (fondateur de la Ford Motors Cie)
« Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin »
Dans certains cas, une dette peut représenter un service qui justifie une rémunération au prêteur et dans d’autres, la dette est illégitime par son existence, et par son prix qu’aucun service réel ne justifie. Si le prêteur a prélevé la somme sur son épargne, il est juste qu’il en reçoive rémunération puisqu’il n’aura pas la disponibilité de cet argent jusqu’à l’échéance du prêt, outre le risque de ne pas être remboursé. Mais est-ce toujours le cas ?
La croyance populaire de considérer l’argent comme un gâteau, dont la seule question est de savoir comment le répartir a été fondée pendant des siècles. Mais l’évolution historique des choses a conduit à une dématérialisation de la monnaie qui est devenue totale en 1971, lorsque le dollar américain, alors seule monnaie encore convertible en or, a abandonné sa convertibilité.
Depuis cette évolution, l’argent n’existe, en grande partie,