Fiche de lecture motivation et primes
« Evaluation de l’effet des primes d’objectifs sur la motivation du personnel de centres d’appels » par Maryline BOURDIL
Les théories utilisées :
Cette étude se base sur deux théories que sont la théorie des attentes de Vroom (1964) et la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan (1971, 75, 85). Voir explications théoriques dans fiches de cours.
La problématique :
La problématique sur laquelle est fondée cette recherche est : Quel est l’effet des primes d’objectifs sur la motivation des salariés ?
La ou les hypothèse(s) de départ :
Deux hypothèses sont émises afin d’étudier l’effet des primes d’objectif sur la motivation :
* La première hypothèse vise à dire que la part de la prime d’objectif dans le salaire exerce un effet linéaire positif sur la motivation * La deuxième étant son opposé. Les principaux résultats :
Cette recherche est originale dans le sens où elle étudie la motivation en la comparant à la part de la prime dans la rémunération et non à l’existence simple de la prime ou à son montant.
Deux enseignements principaux peuvent en être tiré :
* Tout d’abord, la relation entre la part de la prime et la motivation est une relation non-linéaire. * De plus, l’étude des résultats nous montre que, pour que la motivation soit optimale, il faut que la part de la prime d’objectifs soit supérieur a 71%.
Les résultats de cette étude remettent donc en cause la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan (motivation maximale lorsqu’il n’y a pas de primes d’objectifs).
Les limites de cette étude :
Les résultats de cette étude peuvent être contesté en plusieurs points : * L’échantillon est relativement petit * Les tests de significativité statistiques n’ont pas donné de vraie caution à cette étude * L’étude peut être faussé par le terrain d’étude (centre d’appel). En effet, des différences de motivation et de fatigue entre salariés à temps partiel et à temps plein