La croissance économique entraîne une élévation du niveau de vie qui favorise à son tour le développement de nouvelles consommations (loisirs, culture, voyages, communication, santé, etc.). Aujourd'hui, de nouvelles aspirations apparaissent au niveau des ménages, liées à la qualité de la vie, au temps libre et à l'échange, au respect de l'environnement.
À l'aide de vos connaissances, sous une forme structurée et en utilisant des arguments économiques, vous répondrez à la question suivante :
L'évolution récente de la consommation des ménages contribue-t-elle à la croissance économique de la France ?

STATISTIQUE – Elle a progressé de 0,1% en juin...
C’est une statistique qui donne du baume au cœur des économistes. Frappés de plein fouet par la crise de la dette dans la zone euro et les nouvelles hausses d’impôts qui ne manqueront pas de rogner sur leur pouvoir d’achat, les Français hésitent moins qu’on aurait pu le penser à réaliser des achats. En juin, la progression de leur consommation a atteint 0,1%. Un mouvement faible, mais qui confirme «la relative résistance de cette composante déterminante de la croissance», explique Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. Alors que l’Etat doit se mettre à la diète, que l’investissement des entreprises est en berne et que les exportations flanchent, le moteur de la consommation résiste. Heureusement. Car au final, la croissance selon le gouvernement ne devrait atteindre que 0,3% contre 0,7%, selon les précédentes estimations du gouvernement Fillon.
L’habillement fait les frais du mauvais temps
Dans le détail, «la très légère hausse des dépenses en juin est imputable aux dépenses alimentaires dont la progression compense le recul des dépenses en énergie», a commenté l'institut dans un communiqué. La consommation de produits alimentaires a progressé de 1%, après une légère hausse de 0,1% en mai, tandis que la consommation des ménages en énergie a continué de reculer en juin, perdant 1,3%, après une baisse de 2,9%