Faut-il croire au progrès ?

Depuis des milliers d’années, l’homme n’a céssé d’évoluer et de montrer qu’il avait une place à part entière sur terre. En effet, des évolutions téchnologiques, politiques, morales ou encore environnementales sont constatées. La notion de progrès, est une notion historiquement acquise et diversement comprise selon les temps, les lieux et les civilisations. Ce terme vient du latin progressus qui renvoie à l'action d'avancer. Ainsi le progrès désigne un passage à un degré plus important, à un état en général meilleur. Mais, il ne faut pas oublier que ce progrès a aussi poussé l’homme vers des catastrophes, telles que des guerres qui ont provoqué la mort de millions d’individus ou encore des essais nucléaires qui ont dévasté des zones géographiques. Peut-on évoquer le mot « Progrès » lorsque des désastres volontaires se produisent ? Faut-il réellement croire à cette notion ? Et jusqu’ou va-t-elle s’étendre ? L’on peut voir effectivement que l’humanité est en train d’évoluer vers une plus grande systématicité et une plus grande complexité.

Alors, faut-il croire au progrès ? Quelles sont ses limites ? Peut-il être source de malheur pour l’humanité ?

En effet, le progrès a pour fonction première de faire évoluer l’espèce humaine et faciliter la vie des hommes. Prométhée, le premier, permet à l’Homme de progresser en lui donnant le feu (sans maîtrise du feu, il n'y a pas d'humanité véritable) qui lui à permis en premier lieu de se distinguer des autres espèces animales puis, de se réchauffer grâce à la chaleur qu’il degage et faciliter l’alimentation ou encore voir dans la nuit. Le feu est aussi symbole de purification, de puissance divine, d'où l'utilisation du bûcher pour punir les hommes qui ne respectaient pas les règles. Grâce au feu, l'homme survit malgré les périodes de refroidissement, ce qui montre un progrès considérable et un grand pas pour la suite de l’évolution. De ce fait, toutes les actions de l’homme ont permis