Le chevalier de la charette
Introduction
« Déconnecté de toute civilisation ou d'humanisme, le progrès n'a plus d'autre justification que son propre mouvement. » Luc Ferry
Au XIV ème siècle, la notion de progrès semble, pour la première fois, assimilée à une notion scientifique ou économique. Le progrès technologique s'apparente peu après à l'innovation. Il s'est peu à peu banalisé dans notre société car l'homme invente quotidiennement de nouveaux appareils, gadgets, médicaments ou instruments. Nous le prenons avec moindre considération parce qu'il n'apporte une satisfaction ou un bonheur supplémentaire. Au contraire, l'innovation de l'imprimerie, de la machine à vapeur, de la machine à coudre, de l'automobile, de l'objet volant a eu un impact réel et significatif sur la manière de vivre des hommes.
Il apparaît donc comme une évidence de ne pas confondre le progrès avec l'innovation technologique ou technique.
En premier lieu, nous devons définir la notion de progrès: Pour une société ou pour l'humanité le progrès est l'évolution dans le sens d'une amélioration, sa transformation progressive vers plus de connaissance et de bonheur. Luc Ferry nous dit à ce propos que: « Déconnecté de toute civilisation ou d'humanisme, le progrès n'a plus d'autre justification que son propre jugement. ». A travers cet énoncé, Luc Ferry nous rend sensible sur la banalisation du progrès de notre ère. Le progrès n'étant plus en adéquation avec notre civilisation ou notre humanisme, l'homme n'a plus le temps de s'adapter au rythme effréné des innovations. L'homme perd peu à peu la notion du réel progrès humain, celui qui améliore la vie de ceux-ci et leur procurent le bien, le bonheur véritable. La question que soulève Luc Ferry à propos de la justification du progrès uniquement à travers son propre mouvement, relève d'une certaine incompréhension des habitants de notre ère. L'homme s'améliore dans les domaines techniques dans le seul but de s'améliorer et