Pour nous, occidentaux, la première motivation au travail est le gain. En effet, comme Annah Arendt a pu le dire, nous somme enfermé dans un cycle de production/consommation. Nous avons besoin de produire pour consommer et consommer pour produire, et pour cela nous avons besoin de revenus, qui nous sont apportés par le travail. Le travail c’est la transformation de la nature par l’homme en vue de ce qui lui sera utile à la satisfaction de ses besoins. Dans ce texte, nous voyons que les motivations à travailler ne sont pas les mêmes en fonction de la culture. L’auteur nous dit qu’un « blanc » aura peu de chance de convaincre un Indigène de travailler pour lui, même s’il obtiendra un salaire convenable en échange, car dans la culture des Indigènes, le salaire ne les intéresse pas. Leurs but en travaillant n’est pas d’obtenir un revenu, mais plutôt une distinction particulière à leurs égard par exemple. En ce sens, l’auteur nous dit que les Kiriwinien ne sont pas paresseux mais seulement que leurs objectifs sont différents des nôtres. On pourrait penser que, puisqu’ils ne veulent pas travailler même en étant rémunéré et bien traité, c’est un peuple paresseux, mais est-ce que le travail ne signifierai pas autre chose pour eux ?

Dans un premier temps Malinowski nous dit dès les premières lignes, que pour lui les Kiriwiniens ont toutes les capacités nécessaires pour travailler, et que pour ce travail soit bien fait et fait sérieusement. Mais pour cela, il leurs faut une motivation, un objectif. Pour nous, la motivation serait le gain obtenu en échange du travail que nous avons fait, mais pour eux le salaire n’est pas une raison pour travailler. En effet, nous pouvons dire que les motivations au travail sont totalement différentes en fonction de notre culture. La culture c’est en fait, un ensemble de réalités, qu’elles soit spirituelles ou matérielles, qui dépendent de l’activité de l’homme. L’auteur nous dis que pour que les Kiriwiniens décident d’accepter de