Explication de texte: lettre à d’alembert de « ce philinte est le sage de la pièce… » à « qu’une âme grande et noble qui en soit susceptible ». p.88-89
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Explication de texte : Lettre à d’Alembert de « Ce Philinte est le sage de la pièce… » à « qu’une âme grande et noble qui en soit susceptible ». p.88-89L’extrait que nous allons étudier ici est un écrit argumentatif, et plus précisément un extrait de la « Lettre à d’Alembert » rédigé en 1759, dans laquelle Rousseau fait part de son opposition envers les spectacles qui d’après sa thèse, détruisent les bonnes mœurs du monde social. Dans cet extrait, Rousseau remet en question les rôles d’Alceste et Philinte dans la pièce « Le Misanthrope » de Molière, et reproche à ce dernier de tourner ainsi en ridicule le véritable personnage héroïque de la pièce, de traiter ainsi du sujet de la misanthropie sans se préoccuper d’une réelle attention vis-à-vis de la signification du terme « misanthrope ». Par ailleurs, nous découvrirons à travers l’écrit de Rousseau, quels sont les véritables rôles des personnages de cette pièce, à savoir qui est le sage et qui est le misanthrope ?
I-
« Ce Philinte est le sage de la pièce ; un de ces honnêtes gens du grands monde dont les maximes ressembles beaucoup à celle des fripons ». Lors de l’écriture de la pièce « Le Misanthrope », c’est le règne de Louis XIV qui débute ; la mondanité sociale est à son effigie et pour Rousseau, Philinte en est le parfait exemple. A vrai dire, qualifié de « sage de la pièce », au tempérament « si doux » et « si modéré », il dénonce en Philinte une attitude néfaste pour le genre humain, une attitude qui ne ferait qu’encourager les vices de la société mondaine, qui ne vit à cette époque que pour l’image, l’apparence qu’elle renvoi à autrui. Cette politesse mondaine à laquelle Philinte à recours est caractérisée par Rousseau, non pas d’une