Le bourgeois Gentihomme
Le début de l'acte II met en scène un conflit qui dégénère en bagarre entre les maîtres de musique, de danse, d'armes et de philosophie. En effet chacun considère que sa profession est la meilleure alors que Mr. Jourdain tente d’intervenir, sans succès. « Monsieur le Philosophe, Messieurs, Monsieur le Philosophe, Messieurs, Monsieur le Philosophe. Oh battez-vous tant qu’il vous plaira, je n’y saurais que faire, et je n’irai pas gâter ma robe pour vous séparer. Je serais bien fou, de m’aller fourrer parmi eux, pour recevoir quelque coup qui me ferait mal. » De par cet extrait, nous pouvons comprendre l’attitude maladroite de Mr Jourdain. Caractérisé par un comique de situation, la répétition qu’on y retrouve accentue l'incapacité de Monsieur Jourdain de calmer, contrôler ses professeurs puis démontre qu’il souhaiterait forcément être capable de contenir ses maîtres, puisque tout homme ayant la moindre importance se fait écouter.
À cela s’ajoute un comique de la situation démontrant le « pouvoir » que s’accorde Mr. Jourdain. « Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j’ai tant d’affaires. J’enrage. Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur. Au diable le tailleur. La peste étouffe le tailleur. Si je le tenais maintenant ce tailleur détestable, ce chien de