Dans le texte que nous étudions, l'auteur s'interroge sur la destination des sociétés humaines. Il y démontre la contraction entre l'assujettissement et le besoin de liberté de chaque individu. Ce paradoxe est néanmoins primordial au sein d'une société pour parvenir à coïncider épanouissement personnel et entente avec autrui. La comparaison entre sociétés animales et humaines nous amènent au problème suivant : quelle relation la société doit-elle avoir avec l'individu ?
L'extrait se divise en deux parties. Nous verrons dans un premier temps le paradoxe présent dans la société puis dans un deuxième temps ce que cela entraîne.

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Bergson définit la société dès le début de l'extrait : «la mise en commun des énergies individuelles» (l,1). En bref, un regroupement d'individualités. Il y apporte à cela le terme «énergies» qui, par définition, est l'action d'une personne apte à agir. Tout homme est alors capable de transformer ou de s'exprimer par ses actes. L'auteur nomme cela des «efforts» (l,1) et semble être, par ce terme, une contrainte. Ces actes pour le bien de la société ne sont pas alors pas inscrits fondamentalement chez l'homme mais doivent être effectués pour la rendre «plus facile» (l,2). Cette «mise en commun des énergies» est donc la mise en commun des efforts. Chaque individu se doit alors de participer activement, d'être solidaire et en accord avec autrui pour le bien de sa société.
L'auteur soulève par la suite le paradoxe mis en œuvre pour la maintenir. Il parle de réconciliation (l,4) est donne rapidement le ton sur une société tiraillée et en constante tension. En effet, elle doit partager équitablement la subordination et la liberté de l'individu. Autrement dit, état de nature et pouvoir politique. En bref, elle se doit de soumettre des contraintes telles que les lois mais également favoriser la liberté présente chez chaque homme. La société ne devant se figer doit laisser une part de liberté chez chaque individu tout en l'encadrant. Ainsi, la