Lucas Ygouf TG8EMCTout d'abord, Mill commence par évoquer un hypothétique gouvernement qui ne ferait « qu'un avec le peuple ». Mill explicite l’idée que le gouvernement ne doit pas exercer un pouvoir de coercition en contradiction avec l’« opinion publique ». Ce gouvernement pourrait être une démocratie, car dans ce régime politique, la souveraineté appartient au peuple. Selon Mill, cette démocratie ne chercherait jamais à imposer sa volonté par la force, sauf si cette volonté était conforme …afficher plus de contenu…

Il ne suffit pas de permettre à chaque individu d'exprimer librement son opinion, mais il faut aussi protéger ce droit contre toute tentative de coercition. Si l’État est démocratique, ce que Mill considère comme "le meilleur gouvernement", c'est pire, parce que les citoyens ne rencontreront jamais d'opinion contraire et risquent d'être maintenus dans l'erreur ou l'ignorance. Le pouvoir de coercition et nuisible, exercé ou non avec l’« opinion publique ». Il explicite ici la liberté individuelle de chaque personne : liberté de penser, d’action, d’expression (tant qu’il ne nuit pas aux autres), il critique donc toutes formes d’autorités qui vont limiter cette liberté individuelle, ici …afficher plus de contenu…

Elle a une valeur sociale et peut avoir un impact sur les autres. Ainsi, même si une majorité partage une certaine opinion, cela ne justifie pas la suppression de la voix dissidente. De même, si une personne a un pouvoir accru et peut restreindre la liberté d'expression des autres, cela ne signifie pas qu'elle a le droit de le faire. L'auteur met en évidence l'importance de protéger la liberté d'expression et de reconnaître que même les opinions minoritaires ont une valeur et doivent être respectées. La diversité des opinions et le débat ouvert sont essentiels pour une société démocratique. Le texte souligne la nécessité de préserver un espace dans lequel les idées peuvent être exprimées librement, même si elles dérangent la majorité ou le pouvoir