Explication de texte bergson
Explication de texte. Extrait de l'ouvrage de H. Bergson : « Les deux sources de la morale et de la religion ». Bergson, dans la première partie de l'extrait, expose et analyse les réactions de ce que l'on appelle « les mentalités primitives » face à un fait de la Vie comme « la mort, la maladie ou tout autre accident ». Il oppose à cela les réactions d'une éducation, elle, scientifique, confrontée au même fait. Il exprime les différences et les '' attitudes '' intellectuelles des deux mentalités et réalise une épistémologie des « causes mystiques » que le primitif insuffle lors de l'explication d'un fait constaté. Bergson met en avant le fait que ces causes mystiques ne sont pas une substitution aux causes mécaniques, elles n'ont pas pour rôle de réfuter leur existence, mais plutôt de mettre en avant la nature humaine. L'auteur ne condamne pas la croyance, il l'explique et en démontre le but de l'existence de celle-ci. Le texte expose le fait que par nature, l'Homme -et pas uniquement le primitif- sera amené à apporté une explication plus ou moins mystique de prime abord, non pas par primalité mais par '' réflexe ''. L'essence humaine est telle que l'homme constate des faits et les interprète de manière « surnaturelle », ce qui n'est, selon Bergson, que « sa signification humaine » et pas une lacune ou un '' trop plein '' de primitivité. Les deux exemples utilisés par l'auteur suffisent à édifier ces '' axiomes ''. Bergson dément le paradigme de la majeur partie des hommes de « faits », c'est-à-dire qu'il réfute le fait que le primitif ne soit pas '' conscient '' de la nature de la chose. Bergson met en évidence la manière du primitif à mettre en avant la nature de l'homme plutôt qu'un axiome, un fait scientifique établi et irréfutable. Les premières civilisations croyaient en la magie, faisaient appel à des puissances irrationnelles, aux forces agissantes, aux dieux. Elles se tournaient vers des chamans, des sorciers, des prêtres. La candeur des