Experience psychologique sur la memoire
C5323 - Expérimenter dans le champ de la communication
I. Olry-Louis
Etude de l’effet de l’environnement sonore, de la nature de l’information et de leurs interactions sur le processus de mémorisation
par
Julia Denys de Bonnaventure
Marlène Girault
Thibault Leclerc
Marie Camille Mino
Chloé Rioual
1.
Introduction
Hypothèse générale
La nature de l’information ainsi que l’environnement sonore influencent le processus de mémorisation. L’interaction de ces deux paramètres peut également influencer ce processus. En pratique, l’écoute de la radio pendant les révisions a-t-elle une influence sur la mémorisation ?
Hypothèse de l’influence de la nature de l’information (ou support) :
On prévoit un ordre de mémorisation : les images sont mieux retenues que les mots présentés à l’écrit, eux même mieux retenus que les mots dictés. En effet, les images et les mots écrits sont considérés comme stimuli visuels, a priori mieux retenus que les mots dictés considérés comme stimuli auditifs.
Hypothèse de l’influence de l’environnement sonore :
Les environnements bruyants sont moins propices à une bonne mémorisation que l’environnement silencieux. La musique quant à elle permet une meilleure mémorisation que la publicité. Lorsqu’un étudiant écoute la radio pendant ses révisions, elles seraient moins efficaces pendant une page de pub que pendant un morceau de musique.
Hypothèse d’interaction :
L’environnement sonore publicitaire et le support des items présentés sous forme de mots dictés sont tous deux de nature phonologique. La combinaison de ces deux conditions expérimentales présentera donc les conditions les moins propices à la mémorisation.
En effet, la publicité s’apparente à une discussion donc une profusion de mots qui peuvent concurrencer les mots dictés dans le cadre de l’expérience.
Nous n’avançons aucune hypothèse de proportionnalité, uniquement des hypothèses d’ordre.
Les études sur