Lettre à mon Frère . Florian, me voilà enfin arrivée aux Etats-Unis. Pour le moment je ne me rends pas compte que je suis enfin là bas depuis le temps que j’attendais ce voyage. Je dois t'avouer que je n'ai toujours pas trouvé un logement digne de ce nom pour vivre. Je dois me contenter d'un simple carton, sous un pont et une un vieux pull que je t’avais piqué comme vêtement. Pourquoi ? Parce que je suis étrangère et parlant mal anglais. Ici, aux Etats-Unis, Française rime avec pauvre, c'est différent que chez nous .Française c’est être une fille facile. Française, c'est humiliant. Je dois avouer que je m'étais fait une idée différente des américains. Je les pensais accueillants, ils sont intolérants. Je les pensais munis d'un cœur, ils n'ont dans leur poitrine qu'une énorme pierre. Jamais je n'aurais imaginé être autant rejeté. Partout où je parle, les gens me regardent et m’éclatent de rire au nez.
Si je vais m'assoir sur un banc, dans un parc, les mères disent à leurs enfants qu'il est temps de rentrer. Pour mon plus grand malheur d'ailleurs car, j'aime la compagnie des enfants qui peuvent, parfois, nous apprendre de nombreuses choses. J'ai essayé de trouver un travail. Aux Etats-Unis, on dit qu'il y a beaucoup de secteurs qui emploient. Mais aux Etats-Unis, on dit aussi que le chômage augmente ... J'ai beau chercher, il n'y a jamais rien pour moi, a part des travaille de cow girl ou bien streapteaseuse, cela n’est pas un hasard … Et curieusement, un Américain va passer après moi, il va ressortir avec un travail.
Tu sais en partant là bas, je pensais avoir une belle vie, un travaille qui me plaît, une vie sociale remplis. Etre privilégié car je suis française .Mais malheureusement cela n’est pas mon cas pour le moment. Je pris Dieu tous les soirs pour qu’à mon réveille tout change et ça depuis maintenant 2 ans. Je me dis que si je continue comme ça je serais obligé de me