Evolution et enjeux de la valeur ajoutée
CPEC-1
Evolutions et enjeux de la valeur ajoutée
Introduction
L’évolution de la valeur ajoutée en France a connue diverses périodes pour le moins contrastées. Dans les années 60, période dans laquelle la France jouissait d’une forte croissance, la part des salariés était relativement élevé et stable. Mais cette situation c’est vite dégradée puisqu’, en effet, une décennie plus tard la croissance s’est ralentit nettement à cause des chocs pétroliers mais surtout par l’augmentation des salaires sans gains de productivité correspondants qui a entraîné une déformation du partage de la valeur ajoutée. Ce mouvement ayant provoqué de l’inflation va s’inversé en 1982 mais au profit de la rémunération du capital privilégiant ainsi profits et compétitivité. La VA, qui est la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires, a donc connu de profonds bouleversements ces 50 dernières années, et l’on va donc se demander si cette déformation de la VA est durable ou si elle doit être soumise à un mécanisme correcteur ? C’est ainsi que dans une première partie nous analyserons en tout et pour tout la VA et son partage. Et dans une deuxième partie, les enjeux du partage de cette VA.
Le partage de la valeur ajoutée
Tout d’abord il faut souligner qu’il existe des tensions quant au partage des richesses entre salariés, entreprises et actionnaires. Aujourd’hui, selon l’INSEE, 36% du profit des SNF sont affectés aux détenteurs de capital, 7% aux salariés, et 57% aux investissements. Ces premiers ont ainsi vu leurs bénéfices augmenter en flèche demandant aux entreprises à recourir à plus d’endettement et dégradant aussi la situation des salariés pas aidés actuellement par la crise actuelle mondiale. Ainsi, le président de la République, Nicolas Sarkozy, proposa la règle des trois tiers : un 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour les salariés et le reste à l’entreprise ; mais celle-ci très discutable