Evolution démographique dans le monde
Mieux vaut alors lorsque l’on veut traiter ce thème, se donner d’emblée des postulats de départ et les afficher, sans trop se faire d’illusion sur la scientificité des arguments sur lesquels ils reposent. Une discussion peut alors s’engager avec ceux qui récusent ces postulats, à condition que ceux-ci à leur tour fassent l’effort, s’ils en sont capables, d’annoncer clairement leurs propres préjugés, plutôt qu’intenter des procès moralisateurs à ceux qui ne pensent pas comme eux.
Appliquons cette règle immédiatement. Nous postulons ici, à tort ou à raison :
- que l’expansion démographique en cours, la population passant de 7 milliards d’humains aujourd’hui à environ 9 milliards dans 50 ans, sera très difficilement supportable par les écosystèmes. Par ailleurs elle modifiera profondément les poids respectifs, en termes de population, des grands ensembles géopolitiques actuels.
- que cette expansion sera imparable. Il faut donc s’y préparer et tenter d’en limiter les dégâts
- que les investissements technologiques envisageables sur la même période seront impuissants à répondre aux exigences d’harmonisation des niveaux de vie, ne fut-ce qu’au niveau des besoins primaires.
- que le métissage se généralisera au plan génétique.
- qu’à l’inverse,