Euthanasie
Premièrement, la médecine a pour but de guérir les malades mais aussi de prolonger les vies de patients dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, il faudrait mieux recourir aux soins palliatifs donnés en fin de vie qu’à l’euthanasie car cette dernière repose sur une mort provoquée qui détruit la confiance que l’on est censé avoir en la médecine. Accepter l’euthanasie, c’est accepter le fait que la médecine tue et ne soigne pas.
De plus, l’euthanasie reste une solution de facilité pour les médecins.
En effet, cette dernière montre toujours un échec de la médecine. Si il y a demande d’euthanasie, c’est qu’il y a souffrance physique ou morale du malade. La seule solution reste une meilleure prise en charge du malade. Les malades incurables ou les mourants ne souffrent peut-être pas physiquement mais mentalement (dépression par exemple). Dans ce cas, nous ne pouvons pas savoir si leur demande d’euthanasie reste rationnelle.
Deuxièmement, la loi légalisant l’euthanasie serait inadapté à cause de l’adoption en 2005 de la loi de Leonnetti sur le développement des soins palliatifs.
En effet, la loi de Leonnetti peut se résumer ainsi: respect de la vie et humanisation de la mort. Or, l’euthanasie se rapporte à une mort provoquée qui est en quelque sorte un homicide volontaire ou un suicide assisté alors que ces deux actes sont interdits par la loi française. L’euthanasie légalisée pourrait donc remettre en cause les lois déjà instaurées tel que l’article 32 alinéa 2 du code de déontologie médical français qui interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade.
De plus, cette loi peut s’avérer dangereuse.
Prenons l’exemple de la Belgique et de la Hollande où l’euthanasie est un acte légal mais qui a été condamné par le comité des droits de l’homme de l’ONU. Des dérives telles que les conflits familiaux, d’héritage sont