Etude sur l'égalité des chances
A travers cette étude, nous nous somme interessés a la notion d'égalité des chances.
Les chiffres de l'exclusion sont terribles et la bataille pour l'égalité des chances est loin d'être gagnée. La notion même d'égalité des chance semble être à bout de souffle. Au-delà d'un certain niveau d'exclusion et de désocialisation, les dispositifs existants sont impuissants. Donner plus ne suffit plus. Il faut inventer des façons de donner autrement.
Les âges de l'inégalité :
Naissance :
Dans les familles vivant sous le seuil de pauvreté, les mécanismes cognitifs ( lié a la maturité du cerveau ) des enfants sont moins sollicités. Ils présentent plus d'habileté verbale et de compétences sociales que les enfants issus de familles plus riches. Cependants, ils semblent être, plus souvent que les autres, atteints de troubles du comportement et de difficultés diverses ( dépression, conduites perturbées ect.. )
3 ans.
L'inégalité dans l'acquisition de la langue orale et écrite commence les cinq premières années de la vie. Certains enfants sortent de maternelle en possédant 400 mots, tandis que leurs voisins en possèdent 1200. Ce qui décidera de leur réussite scolaire? Leur environnement familial : une étude canadienne révèle que les enfants n'ayant pas de difficultés dans l'apprentissage de la lecture sont ceux dont les parents leur ont lu au moins un livre par semaine dans leur petite enfance.
7 ans : 5 % de redoublants.
C'est au cours préparatoire ( CP ) qu'une grande partie du destin scolaire se joue. Environ 5% des élèves redoublent cette classe : seul un quart d'entre eux atteindront la classe de terminale et un sur dix obtiendra son bac général ou technologique. Près du tiers sort sans qualification et près de la moitié sans le moindre diplôme. C'est surtout là que se creuse l'écart entre les enfants des milieux populaires et ceux des familles plus favorisées , les premiers redoublent plus fréquemment leur CP que les séconds.
11 ans.
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