Margaret
• 1 On parle désormais moins de choix ou d’alternance mais d’un « cumul » entre travail et famille. (...)
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Premier constat d’importance : s’il y a bien eu une évolution des normes de travail des femmes, il est désormais « normal » pour une femme, de continuer à travailler à l’arrivée d’un enfant1, les inégalités persistent, aussi bien en termes de métier exercé que de salaire. Même si les femmes ont plus accès aux formations du supérieur, le fossé des spécialités entre sciences dites « dures » et sciences humaines est encore prégnant. De même, il y a peu de filles dans les filières d’excellence, du type grandes écoles. L’école reste donc un facteur de reproduction de la position des femmes dans l’emploi. Ce problème d’inégalité prend racine dans une « construction sociale » des professions dites « féminines » qui perdure puisqu’il y a « négation des qualifications féminines ». Bien qu’elles obtiennent de très bons diplômes, les femmes se retrouvent cantonnées dans des emplois affiliés à un genre plus qu’à une compétence.
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Le travail des femmes se comprend mieux lorsqu’on l’analyse en lien avec la sphère familiale : tant dans le choix des métiers dits « féminins », que dans leur mise en pratique : la responsabilité d’une famille incombant aux femmes, elles