Etude de texte : germinal, 1ère description de la mine.
1) Précisions visuelles => le noir domine (vaste champ lexical, hyperboles ; contraste avec les lueurs «rougeâtres » et les éclairs de cristal.
Un espace à la fois vaste (immensité des galeries matérialisées par la présence de l’écho se répercutant à l’infini, par le fait qu’on ne distingue au loin que des points de lumière)
L’impression d’étouffement (perception tactile) = chaleur, insistance sur la poussière.
2) Les mineurs.
Vision fragmenté des corps : « hanches », « bras musclés », « visages barbouillé » qui s’explique par la difficulté de percer l’obscurité.
Des mineurs épuisés accent mis sur leur souffrance. (associer l’idée de forçats, de bagne)
Des êtres proches de l’animal (souffle rauque + halètement + pas de parole mais grognements) travail qui rabaisse l’homme au rang de brute, de l’animal = force (physique).
Mais un tableau qui bascule dans un univers fantastique. Comment s’y prend-il ?
Rechercher tous les procédés d’amplification permettant de suggérer que la mine est un enfer, que les mineurs sont des damnés et le travail des mineurs.
II. La vision infernale de la mine.
a) A) Mine prenant un aspect presque surnaturel :
b) ° Champ lexical important du noir des ténèbres connotant la mort, présence des lueurs rouges rappelant les flammes de l’enfer (elles sont animées puisque les mineurs bougent).
c) ° L’image des mineurs fait penser aux damnés (des formes, des visages inhumains) ; il évoque des formes spectrales.
d) ° L’idée de souffrance liée à l’enfer est omniprésente (chaleur, étouffement, cris rauque etc…).
e) B) Une transfiguration de la réalité qui permet de transmettre un message au lecteur.
f) Zola, écrivain réaliste engagé : en montrant la mine et les mineurs ainsi il indique le contenu du roman => il veut montrer les conditions terribles de travail des mineurs et les dénoncer. La mine apparaît comme lieu de souffrance, sans espoir ; les mineurs sont les « damnés de