Etablissements Portugais
Manuels :
-BENNASSAR, Bartolomé, MARIN, Richard, Histoire du Brésil, 1500-2000, Paris, Fayard, 2000.
-MAURO, Frédéric, SOUZA, Maria de, Le Brésil, du XVe siècle à la fin du XVIIIe siècle, SEDES, 1997. + manuels d’agreg + Armelle Enders
+ numéro spécial de L’Histoire sur le Brésil avec articles de LF De Alencastro, Laura de Mello, Gruzinski…
Le jésuite Rui Pereira s’exclame en 1560 à Bahia : « S’il y avait un paradis sur terre, de dirais qu’il se trouve maintenant au Brésil. » Les Portugais qui ont découvert le Brésil évoquent à l’envi une nature paradisiaque, un pays fertile, une végétation luxuriante, une douceur du climat, tout cela vite assimilé à un paradis terrestre. Terre découverte le 22 avril 1500 par une importante flotte portugaise commandée par Pedro Alvares Cabral, une découverte issue d’un mélange de hasard et d’attente. A l’époque, pour le Portugal, l’essentiel est d’assurer la liaison capitale entre l’Atlantique et l’Océan Indien. La nouvelle terre, dite « Terra de Vara Cruz », n’est d’abord tout au plus qu’une escale pratique sur cette route
Contexte ici : milieu du XVIIIe siècle, (donc attention : ne pas écraser la chronologie, le Brésil du XVIIIe siècle n’a plus grand chose à voir avec celui des découvertes, même ds les structures administratives, sociales...de la colonisation !) Contexte politique : depuis 1640, le Portugal est à nouveau indépendant, avec Jean IV, premier des Bragance. En 1752, après le long règne de Jean V (1707-1750) qui réorganise le royaume, règne Dom José (jusqu’en 1777). Au Brésil, naissent des tensions, propres à un pays neuf et aggravées par la découverte de l’or, événement fondamental à tous points de vue, à la fin du XVIIe siècle : le pays est agité de révoltes (planteurs créoles contre marchands portugais).
Auteur : l’abbé de la Porte (1714-1779), jésuite, critique littéraire et artistique, poète et auteur dramatique lui-même, touché par les Lumières,