Commentaire Marivaux L'école des femmes une partie
Ses buts : Angélique doit être heureuse et obéir.
Relevez et intégrez les citations : « Ce n'est pas que je doute que vous soyez contente, mais je voudrais vous l'entendre dire vous-même. »
Elle est persuadée que sa fille est « satisfaite » de son sort , elle demande à sa fille de « répondre raisonnablement »
Elle affirme qu'elle ne se fâchera pas quand Angélique parlera
Tout d'abord, ce dialogue nous permet d'affirmer que Madame Argante est l'incarnation de l'autorité. En effet, elle souhaite le bonheur de sa fille mais elle exige également qu'elle lui obéisse et qu'elle approuve les choix de sa mère concernant le mariage. Elle « ne doute pas » qu'Angélique soit « contente, mais elle voudrait l'entendre dire elle-même », elle est persuadée que sa fille est « satisfaite » de son sort, elle affirme également qu'elle ne se fâchera pas quand Angélique parlera, seulement Madame Argante est trop autoritaire pour la laisser contester ses choix, elle refuse donc d'entendre son avis sur le mariage, empêchant ainsi le bonheur de sa fille.
II/b) La fille timide. Elle s'assure d'abord de la bonne volonté maternelle : citation. Elle nie ses sentiments pour échapper à la passion maternelle, et quand elle ose suggérer la possibilité d'un désir personnel, elle se place sous l'autorité de la mère : « Si vous le voulez »
« Vous me l'ordonnez donc ? » « Ce que je pense ? »
Ensuite, Angélique est présentée comme la fille timide, victime de l'autorité de sa mère. Au début de la scène, elle s'assure de la bonne volonté maternelle, elle n'ose pas exprimer son point de vue sur le mariage, elle demande par exemple à sa mère « vous me l'ordonnez donc ? » lorsque celle-ci lui demande son avis. Elle a peur de contredire Madame Argante, elle répète ses paroles comme « ce que je pense ? » pour ne pas avoir à avouer ses sentiments sur le mariage. Puis, à la fin de la scène, lorsque que le dialogue pourrait évoluer,