Erreur d'injection fatale
Photo : AFP ILLUSTRATION
Une erreur médicale fatale. Un patient de 61 ans est décédé jeudi après midi après avoir reçu une injection qui ne lui était pas destinée. L'homme était traité au service oncologie de l'institut Bergonié, un établissement à Bordeaux spécialisé dans la lutte contre le cancer. Le patient a reçu une injection de chlorure de potassium au lieu des corticoïdes qui lui étaient prescrits. Il est décédé "très rapidement", d'après le communiqué de l’Institut.
L’élève infirmière qui a pratiqué la piqûre est en troisième année de formation. Dès qu'elle a compris son erreur, elle serait allée alerter les urgentistes, qui n'ont pu que constater le décès. La jeune femme a alors été entendue par la brigade de répression des atteintes aux personnes, chargée de l'enquête, mais n'a pas été placée en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer. "La thèse privilégiée est celle d'une mauvaise administration de médicaments", a indiqué un porte-parole du parquet, en précisant que des "vérifications médico-légales et médicales devaient encore être faites".
Dans cette affaire, il y a eu "deux erreurs"
Plusieurs questions se posent alors. D'abord, est-il normal qu'une étudiante infirmière procède seule à des injections ? "Oui, nous répond un médecin hospitalier, contacté par metronews. Cette étudiante est en dernière année d'école d'infirmière, donc elle peut poser une perfusion et procéder seule à une injection d'un produit. En revanche, poursuit ce